Identité Nom : Ariell Surnom : Le Corbeau Âge : 14 ans Espèce : Humaine Statut : Empêcheur de tourner en rond. Caractère & Physique Ariell est par nature un rebelle, un méfiant, un indépendant. Pouvant passer de l'immobilité la plus totale à l’hyperactivité en une seconde, il fait parfois penser à un jeune fauve. S’il ne semble pas très bavard au premier abord, il n’en pense pas moins... Et une fois qu'il a cerné à qui il a affaire, si vous gagnez sa confiance, alors le garçon mutique se révéle être une grande gueule railleuse et souvent insolente ! Comme la lune cède la place au soleil, le gamin taciturne s'efface et laisse alors place à un Ariell espiègle, rieur, turbulent, provocateur, à l'humour décapant et inventif en matière de tours à jouer... Mais c'est aussi un mauvais perdant et un rancunier : il n'hésitera pas à tricher pour avoir l'avantage dans une bataille ! Il n'a pas un mauvais fond mais peut parfois être dur : toutefois, il n'en a pas vraiment conscience et ne souhaite pas blesser à dessein : c'est comme ça, c'est tout. Ariell peut être curieusement indifférent. Le garçon ne se laisse pas marcher sur les pieds mais sait aussi mettre sa fierté de côté, quand il juge cela justifié. Téméraire et insouciant, il se fiche pas mal du danger : plus il y a de risques, plus ça va décoiffer, plus on va s'amuser ! Voilà sa façon de voir les choses. Aux côtés des Garçons Perdus, Ariell s'est trouvé une famille : bien qu'ayant du mal à s'attacher profondément, il a un profond sens de la loyauté et n'hésitera pas une seconde à apporter son aide si l'un de ses proches est en difficulté. Oh oui, il a un coeur, même s'il nie farouchement le contraire... Et il aime rêver. Pour rien au monde il n'échangerait sa place de Garçon Perdu ! Brun, les cheveux en bataille, les yeux bleus virant au gris sombre, Ariell n’est pas épais ; presque maigre. Le garçon arbore un air indéchiffrable et mystérieux en présence d'inconnus, mais en compagnie d'amis, il devient aussitôt un joyeux luron au sourire éclatant et à l'oeil malicieux. Il a un côté artiste qui se traduit par le plaisir qu'il prend à se dessiner sur le corps, en écrasant des plantes et des terres de différentes couleurs - les Indiens lui ayant transmis quelques connaissances sur les pigments. Toute en finesse, la force n’est pas sa qualité dominante, mais il s’en tire sans difficulté lors des bagarres contre les pirates grâce à sa ruse et sa vivacité hors du commun. Il se débrouille très honorablement muni d'un sabre, et l'unique fois où il a eu l'occasion de voler grâce aux fées lui a laissé un souvenir absolument merveilleux.

ARIELL feat. Ash Stymest © copyright

Ariell... Avec deux "L", oui, "afin que tu puisses prendre ton envol quand le moment sera venu...", avait chuchoté la jeune mère au nouveau-né blotti dans le creux de son cou. Le nouveau-né avait eu la chance de venir au monde dans une famille aisée et surtout aimante... Mais aussi très à cheval sur les ambitions et le rang à tenir dans la société. A peine au jour, Ariell était déjà la cible des rêves de grandeur de ses parents exaltés, qui voyait pour leur premier fils un avenir radieux, riche en défis de tout genres, couronné de gloire, prometteur de fortune et de réceptions dans le beau monde londonien.

Mais l'enfant-oiseau comprit vite que sa propre vie ne lui appartenait déjà plus... L'on faisait des projet pour lui, les grandes personnes rêvaient son avenir à sa place, et lui, tout juste âgé de quelques mois, serrait ses petits poings dans son berceau et ouvrait innocemment ses grands yeux gris.

Fort heureusement, la gouvernante d'Ariell avait pris l'habitude de l'emmener prendre l'air dans les Jardins de Kensington... Bien décidé à échapper à la surveillance de cette geolière en tablier blanc, le petit garçon se fit un devoir de patienter jusqu'à ce que la brave nourrice s'assoupisse profondément, abrutie par l'air lourd de cette fin d'après-midi d'été... Ariell ne perdit pas une minute : à quatre pattes comme tout bébé digne de ce nom, le gosse rampa jusque sous un gros buisson au coeur duquel il s'endormit, épuisé par son évasion. Ce n'est qu'à la nuit tombée qu'Ariell se réveilla, frais et dispo, ravi d'avoir tout les Jardins à explorer, pas apeuré pour deux sous, laissant même échapper un rire joyeux, rire cristallin de bébé.

Alors commença le plus fabuleux ballet que l'on puisse imaginer... Les fées, attirées par le chant magique de ce rire d'enfant, commencèrent à danser autour d'Ariell, fusant de toutes parts, virvoltant dans la nuit, laissant derrière elles une traînée éphémère de poudre d'étoiles... Elle eurent tôt fait de saisir qu'Ariell ne souhaitait nullement vivre accablés sous les responsabilités qui incombent aux adultes - car les fées comprennent le babil des enfants. Elles soufflèrent sur le garçon aux cheveux de suie et attrapèrent ses vêtements... C'est ainsi qu'Ariell devait quitter Londres et vivre son premier vol longue distance sur Fairies Airwayes.

Une fois à Neverland, Ariell eut l'impression de n'être né que pour cette vie-là : c'était une évidence. Il grandit avec la curiosité de ce qui l'entourait, le bonheur d'être libre et Garçon Perdu, et la hâte de vivre de grandes aventures !